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Faire le tour du monde à vélo

Faire un tour du monde à vélo

Le grand voyage à vélo attire de plus en plus de motivés qui ne veulent compter que sur eux-mêmes pour avancer vers l’inconnu. On peut penser que c’est simple de partir en vélo, pourtant, il faut encore mieux se préparer que pour un voyage classique. Dans cet article vous trouverez toutes les informations primordiales à connaître pour se lancer dans cette aventure.

Pourquoi choisir le voyage à vélo

Témoignage

Mathieu est un grand voyageur à vélo et un vrai passionné. C’est un ami lillois comme moi. Il a parcouru sur sa monture une bonne partie de l’Europe.

Avec Thomas, ils forment l’équipe Yolo sans roulettes et sont partis parcourir le monde cinq ans.

Mathieu nous livre dans cette interview, sa vision du voyage à vélo avec ses joies et ses difficultés.

C’est grâce à son aide que j’ai pu rédiger cet article pour qu’il soit aussi précis que possible et truffé de trucs et astuces.

Toutes les bonnes raisons

Économique

L’investissement initial pour un long voyage à vélo est assez important. En effet, il faut acheter un bon vélo résistant et pas trop lourd ainsi que de l’équipement de bonne qualité, un certain nombre d’accessoires, des outils, en général du matériel de camping et même des vêtements spécifiques adaptés.

Cependant, par la suite on est autonome et on économise énormément par rapport à d’autres formes de voyages. De plus, on peut se permettre de transporter bien plus que le contenu classique d’un sac à dos.

Non polluant

À part l’impact écologique de la fabrication du vélo, de son importation et du changement de pièces, c’est absolument non polluant. Privilégiez un vélo produit en France ou en Europe pour encore réduire cet impact.

Bon pour la santé

Évidemment, les coups de pédales par millions, comme on l’imagine ça maintient en bonne forme physique, même si ça a tendance à créer de drôle de marques de bronzage.

Adapté à de nombreux environnements

Le vélo permet de s’aventurer sur des terrains très différents qui ne sont bien souvent pas accessibles à d’autres moyens de transport. On peut circuler sur des routes bien sûr, mais aussi sur des chemins, des pistes, du plat, des pentes, de la terre ou même de la glace… Cependant, il faut bien prévoir le matériel de secours et avoir les connaissances nécessaires en cas de problèmes mécaniques qui arriveront immanquablement, parfois dans les zones les plus isolées.

Le plaisir de l’autonomie

On est totalement indépendant et libre de se rendre dans les lieux les plus reculés, là où les transports publics ne se rendent pas. Ça donne un incroyable sentiment de liberté de s’affranchir des transports en commun et de leurs horaires, de pouvoir aller presque où l’on veut quand on veut.

Mode de voyage lent et humain

C’est l’avantage majeur du vélo. C’est une façon de voyager lente, qui permet d’apprécier plus encore les paysages et les cultures. On peut s’arrêter où l’on veut quand on veut, là où l’on ne s’arrêterait pas dans d’autres conditions. On est certain de sortir des parcours touristiques fréquentés. On est plus ouvert à la rencontre avec les locaux, plus ouvert à des invitations spontanées, on attire plus facilement la curiosité et la sympathie des habitants.

Prérequis pour un grand voyage à vélo

Condition physique et mentale

Il est difficile de se projeter dans un tel voyage avec tout ce que cela implique.

Il faut prendre conscience des difficultés et les anticiper. Attendez-vous à des souffrances physiques, des problèmes mécaniques, à parfois ressentir un sentiment d’isolement, peut-être à vous faire voler. Il est très important de confronter votre rêve avec les expériences d’autres voyageurs à vélo. Allez sur leurs blogs spécialisés, rencontrez ceux qui vivent près de chez vous, lisez leurs récits de voyage… Il y a autant de voyages que de voyageurs, définissez bien le vôtre en vous inspirant des autres et vous gagnerez en sérénité.

Physiquement, pas besoin d’être un grand sportif pour envisager un long voyage à vélo. Il suffit d’être en bonne santé. Il faut pédaler à son rythme. Au fur et à mesure des étapes, on avale plus de kilomètres, les muscles se renforcent et l’effort devient plus facile.

Cependant, plus pour tester sa propre motivation que gonfler ses muscles, rien ne vaut un voyage test de quelques semaines dans des conditions réelles, c’est à dire avec la même quantité de bagages, le même matériel et un vélo aussi proche que possible de ce que vous prévoyez pour le grand voyage. Il est conseillé de s’imposer de la régularité en pédalant tous les jours, puis en s’accordant quelques jours de repos. De cette manière, l’esprit et le corps s’habituent et les départs se font sans problème, comme une routine.

Rocky frappe des gros jambons

Un entraînement à la Rocky n’est pas obligatoire

Connaissances techniques

Quand on part très loin et pour longtemps, il faut connaître chaque pièce, et chaque boulon de sa monture. On doit absolument être capable d’entretenir son vélo et de réparer les mille et une pannes et casses qui vont inévitablement se produire un jour ou l’autre.

Heureusement un vélo ce n’est pas un vaisseau spatial et n’importe qui est capable de devenir un mécanicien expert.

L’idéal pour apprendre c’est de s’inscrire à un atelier de réparation de vélo participatif. Ils font la promotion du réemploi des vélos usagés et proposent des cours de mécanique pour le simple prix de l’adhésion. Le site heureux-cyclage.org liste l’ensemble des ateliers membres du réseau des ateliers vélo participatifs.

Il faut connaitre chaque pièce de son vélo

Il faut connaître chaque pièce de son vélo

Les deux types de voyages à vélo

Le cyclo campeur autonome

Il s’agit du grand voyageur à vélo qui va privilégier l’autonomie et la vie dans la nature au maximum et va donc emporter l’équipement de camping au complet. Pour lui, le voyage sera plus économique puisque le plus souvent le logement ne lui coûtera rien (dans la nature ou dans un jardin) et il cuisinera lui-même ses repas avec son petit réchaud. Il peut parfois rencontrer des difficultés à faire garder son vélo quand les circonstances l’obligent à partir à pied.

Le cycliste sans tente

Celui-ci s’arrête le plus souvent dans de petits hôtels et des auberges de jeunesse. Le voyage est plus facile et confortable d’une manière générale, mais aussi plus cher. Il doit mieux prévoir ses étapes, car il faut s’arrêter là où il va trouver où se loger le soir. Comme il ne transporte pas de matériel de camping, il peut voyager plus léger.

Dans la pratique, il est rare qu’un grand voyageur à vélo parte sans tente, même quand il sait qu’il va privilégier les nuits en dur. À vélo, on peut se permettre de transporter quelques kilos en plus.

Choisir le bon vélo

Un bon vélo pour partir voyager loin et longtemps, c’est un vélo confortable, solide, aussi facile à réparer et entretenir que possible. Mais surtout, un bon vélo pour voyager c’est un vélo à votre goût, adapté à vous et à votre façon de voyager et dans vos moyens.

Sachez qu’un bon artisan vélociste vous proposera de monter votre vélo sur mesure. Il faudra tout de même y mettre le prix, mais c’est la garantie du vélo idéal.

Les types de vélos

Le VTT

Dessin de VTT

Le VTT ou vélo tout terrain est conçu pour les terrains les plus accidentés hors route. Il a un cadre robuste, une fourche télescopique et des pneus très larges. On pourra adapter son VTT au grand voyage si l’on sait qu’on va privilégier les terrains accidentés ou si l’on a déjà le VTT et qu’on veut économiser sur l’achat de la monture. La position sur le vélo est très penchée, sportive, cependant on peut relever la position pour le confort avec une potence multiposition et un guidon multiposition.

Parmi toutes les transformations indispensables :
  • Un guidon multiposition ou à cornes (handbars) et potence courte réglable. Sur un VTT classique, la position est trop couchée. Cela permet d’avoir une position un peu plus relevée, plus confortable.
  • Installer des porte-bagages à l’avant et à l’arrière.
  • Bonne transmission supportant une bicyclette chargée.
  • Pneus de route ou hybrides. De base, les VTT sont équipés de pneus un peu trop larges prévus pour les sentiers.
  • Percer des oeillets pour la fixation des accessoires.
  • etc.

Cependant, toutes ces adaptations finissent par coûter presque aussi cher que d’acheter un vrai vélo de voyage.

Le vélo de route

Dessin d'un vélo de route

Ces vélos sont conçus pour les performances et la vitesse. Ils sont très fragiles, inconfortables sur de longues distances, difficilement adaptables, etc.

On ne peut même pas mettre de roues plus larges. Cependant, on peut tout de même adapter une remorque à l’arrière du vélo.

Bref, on utilisera ce vélo en voyage uniquement pour des raisons économiques ou/et si l’on ne compte pas quitter les routes.

La randonneuse

Dessin d'une randonneuse

C’est le vélo old school vintage du voyage à vélo. Historiquement, c’est le premier type de vélo créé spécifiquement pour le cyclotourisme. Il s’agit en fait d’un vélo de course plus solide, adaptable, et accessoirisé pour le voyage. La position sur le vélo est donc penchée et sportive et le guidon est typé course.

Il existe en série des randonneuses tout équipées pour le voyage au long cours :
  • Roues 26 pouces
  • Cadre en acier allégé et facile à réparer
  • Porte-bagages avant et arrière
  • Soudures robustes
  • etc.

Le vélo de voyage

Dessin de vélo de voyage

Comme son nom l’indique, ce vélo est conçu pour le voyage. C’est la version moderne de la randonneuse.

Sa morphologie est sculptée pour le confort, la solidité et l’adaptabilité à tous les terrains. La position est vraiment plus relevée, plus confortable, il a des pneus roulants et aussi adaptés aux terrains cassants. D’origine, il y a des oeillets dans tous les sens pour y placer les accessoires. Les pièces du vélo sont dès l’origine en accord avec le voyage. Un compromis entre la simplicité (remplaçable et facilement réparable) et la qualité du haut de gamme (solidité et légèreté).

Le vélo pliant

Dessin de vélo pliant

Depuis peu, une nouvelle communauté de voyageurs commence à prendre la route avec des vélos pliants. Il est facile à mettre dans les transports en cas de besoin et très pratique en ville. On peut le rentrer dans un appartement. Bref, on n’est pas encombré.

Mais le pliant s’étend bien au-delà de la ville et des routes, il arrive sur les sentiers des vttistes. Par exemple, le modèle Paratrooper de la firme Montague est bien un VTT pliant.

Le fatbike

Dessin d'un fatbike

Le fatbike est un VTT de l’extrême pour terrains hyper accidentés et capable de rouler sur la neige, le sable ou la boue très épaisse.

Il a des pneus bien plus larges que la normale. La position est très sportive.

Le fatbike n’est pas taillé pour avaler des kilomètres de route, mais pour une pratique sportive en pleine nature. L’intérêt du fatbike en voyage est donc de se rendre en pleine nature dans des régions qui présentent un défi. Entre deux étapes nature, le grand voyageur en fatbike emporte généralement son vélo dans les transports en commun.

On peut adapter son fatbike pour le bul (bivouac ultra léger). Il est aussi possible de lui faire transporter de lourdes charges à la façon d’un vélo de voyage, mais ce n’est vraisemblablement pas dans l’intérêt de l’amateur de fatbike de trop s’encombrer.

Tandem

Dessin de tandem

Les tandems permettent de transporter deux personnes. Ils sont redevenus populaires ces dernières années. Le tandem est un choix possible en voyage au long cours bien qu’il offre bien moins d’avantages que de désavantages.

Les avantages :
  • C’est le vélo idéal pour rester inséparables.
  • On peut facilement se parler pendant le parcours.
  • Idéal avec une personne handicapée ou malvoyante.
  • On attire l’attention et la sympathie. Il facilite la rencontre avec les locaux curieux.
  • Excellent pour emmener un enfant en l’aménageant chez un vélociste.
Les désavantages :
  • C’est très cher.
  • Impossible de se séparer. Parfois, on apprécie de faire un bout de route tout seul.
  • Vraiment pas commode seul. Et si l’un des deux veut partir faire quelques courses ?
  • De base sur la majorité des modèles, il faut pédaler à la même cadence. C’est souvent agaçant de ne pas pouvoir rouler à son rythme. Le problème est facilement réglé en adaptant la mécanique pour désolidariser le pédalage ou en prenant un tandem de série déjà désolidarisé.
  • Plus encombrant que deux bicyclettes. Compliqué et plus cher à transporter dans les bus, trains, bateaux, avions. Il existe cependant des tandems pliables.
  • On transporte moins de bagages qu’avec deux bicyclettes. On peut ajouter une remorque, mais quel encombrement !
  • On occupe toujours la même place. En effet, les réglages sont faits, en général le plus lourd est toujours devant. Ça peut être désagréable à la longue de voir la nuque de son coéquipier en permanence et de ne pas diriger. Il existe cependant des vélos tandem hybrides. L’avant du vélo est de type vélo couché et l’arrière est standard. Le cycliste à l’arrière est donc plus haut et a donc lui aussi une vue dégagée sur le paysage.

Le vélo couché

Dessin vélo couché

Le vélo couché est un vélo assez étrange encore peu répandu. Le cycliste est assis sur un siège à dossier et pédale horizontalement.

Avantages :
  • Plus confortable selon les aficionados. Notamment pour les fesses et le dos.
  • Moins de prise au vent.
  • Demande moins d’effort sur le plat. Il est 10 à 20 % plus rapide sur route platte.
Désavantages :
  • Prix d’achat élevé
  • Encombrant et lourd
  • Peu maniable dans les sentiers accidentés et même pour un simple demi-tour.
  • Avec une remorque, l’encombrement est vraiment trop important et on perd encore en maniabilité.
  • Parfois difficile de trouver des pièces détachées.
  • On est peu visible pour les voitures. Pour limiter ce défaut, certains installent un drapeau sur une tige, mais un gilet fluo est une meilleure solution.
  • Trop lent en montée. On ne peut pas se mettre en danseuse en cas de besoin.
  • Moins sécurisant quand on est poursuivi par des chiens. Ça arrive, si !

Les composants du vélo

Les composants du vélo

les jantes

Une jante double paroi est idéale pour la solidité. Une simple paroi serait trop fragile et une triple paroi trop lourde. Il faut qu’elle soit en aluminium ou même en duraluminium. En acier le freinage est mauvais par temps de pluie.

La jante est percée de trous (de 32 à 48) pour y placer les rayons. Plus il y a de trous moins on risque de voiler la roue. Une jante avec 36 trous est un bon choix. En cas de gros pépin, on pourra la remplacer sans trop de problèmes, celles avec plus de trous sont plus difficiles à trouver.

Il faut que le trou de la valve de gonflage soit de type valve automobile (Shrader), c’est la norme aujourd’hui.

Le choix de la largeur de jante dépend de celle des pneus. La largeur la plus communément choisie est le 26 pouces.

Avec des freins à disque, il vous faudra des jantes spécifiques.

Schéma de la roue avant

Direction et guidon

Un bon guidon doit être multiposition ou avec des cornes (handbars), être recouvert de ruban autocollant (Guidoline) toilé et faire la largeur des épaules. De même, la potence doit être courte et inclinée vers le haut pour permettre une position moins couchée, le top étant une potence multiposition réglable.

Les rayons

L’acier inoxydable est le must. Pour la solidité, privilégiez des rayons de 2 mm avec des têtes de rayon collés. Pensez à bien vérifier la tension des rayons régulièrement pour prévenir le voilage de la roue.

Les moyeux

C’est le composant central de la roue. Le moyeu doit être percé d’un nombre de trous correspondant au nombre de rayons.

Le moyeu à vitesses est un type de moyeu bien particulier qui permet de se passer d’un dérailleur. En effet, le mécanisme de changement de vitesse est couvert et étanche. On peut passer les vitesses à l’arrêt et il est impossible de dérailler. Le principal défaut, c’est que c’est très difficile à réparer. Le démontage de la roue arrière est compliqué. Et surtout, c’est très cher et lourd. En gros en cas de panne (très rare), il faudra vous en faire parvenir un nouveau. Le modèle Rolhof est garanti 100 000 km.

Freins

Les freins dits “cantilever” ou “Vbrake” sont les freins classiques à patins. Ils doivent être souvent réglés et entretenus, mais c’est facile. Les patins de frein Swiss Top (environ 15 euros) ont une durée de vie bien supérieure et fonctionnent bien par temps de pluie.

Les freins à disque. Il en existe de deux types, hydrauliques ou à mécaniques. Dans les deux cas, ils sont bien plus efficaces que les freins classiques.

Les freins à disque hydrauliques sont les meilleurs. Ils ne demandent aucun entretien. Malheureusement, ils nécessitent des connaissances techniques et surtout du matériel difficilement transportable pour la réparation. En cas de pépin sur la route ce sera difficile de s’en sortir. Cependant, ils sont très solides, le risque c’est la fuite d’huile, mais ça n’arrivera que très rarement avec une bonne marque.

Les freins à disque mécaniques sont un peu moins efficaces que les hydrauliques et demandent de l’entretien. Cependant l’entretien et la réparation sont aussi simples que pour un frein vbrake.

Attention, pour les freins à disque, il faut des jantes et un moyeu spécifiquement conçus pour.

Freins V Brake

Pédalier

De nos jours, des boîtiers de pédaliers englobent et protègent le mécanisme, axe et roulements à billes. On le glisse dans le logement prévu dans le cadre et c’est tout. Il ne se dérègle pas ou très peu.

La grande majorité de grands voyageurs à vélo opte pour trois plateaux (22/32/42 dents) afin de multiplier les possibilités de changements de développement selon les conditions. Il faut savoir se ménager en utilisant un développement plus bas.

Pédales

Dans ce domaine, il y a deux écoles. Les pédales automatiques fixent les pieds aux pédales. Le rendement est le meilleur possible, mais nécessite des chaussures spéciales avec cales SPD (aussi utilisables pour la marche sur certains modèles). Les cale-pieds classiques en plastique sont plus rassurants et tout simples.

Chaîne

Le choix de la chaîne dépend du nombre de pignons. La chaîne requiert un entretien régulier. Une chaîne abîmée use prématurément les dents des pignons et plateaux. Pour garantir la durée de vie de la chaîne, le cycliste soigneux démarre avec un développement doux puis passe progressivement en position de confort. Il faut aussi éviter de trop croiser la chaîne, c’est-à-dire de la placer en position grand plateau / grand pignon.

Le dérailleur

Un dérailleur classique est adopté par la plupart des voyageurs au long cours, car on les change ou répare facilement et surtout c’est très économique. L’alternative au dérailleur est le moyeu à vitesses.

En dehors d’une usure normale, le principal risque de problème est la chute. Avec des sacoches, le dérailleur est relativement protégé. Sans les sacoches, le risque de casse est un peu plus grand. Cependant, il existe des protège-dérailleurs. C’est une protection qu’on recommande et ça ne coûte pas cher du tout.

schéma d'un dérailleur

Les manettes de dérailleur

Il existe des manettes de dérailleur tournantes ou à pression. Question de goût.

La chambre à air

Il faut absolument des valves Shrader (type auto).

Il faut aussi toujours un fond de jante pour protéger la chambre à air. Il est important de vérifier toujours que la pression est bonne pour le confort et pour éviter les crevaisons et l’usure prématurée des pneus.

L’éclairage

L’éclairage sur une bicyclette est obligatoire dans beaucoup de pays et est tout de même appréciable, surtout par souci de sécurité, pour être vu.

On peut utiliser un éclairage à piles, mais ça fait une chose en plus dont on doit se préoccuper. L’idéal est une dynamo intégrée à l’intérieur du moyeu. Comme elle est à l’abri de la boue elle fonctionne à merveille et comble du bonheur, on ne sent pas d’effort supplémentaire au pédalage, ce qui n’est évidemment pas le cas des dynamos classiques.

Sachez que de nos jours la dynamo peut aussi recharger en USB les appareils électriques, comme les smartphones, appareils photo, lecteur MP3 etc.

Encore plus fou, vous pouvez aussi stocker cette énergie dans une batterie pour utiliser cette énergie plus tard. C’est bien d’avoir une frontale en complément lorsqu’on roule dans des passages difficiles comme les tunnels.

La dynamo SON est excellente, mais est à plus de 200 euros. Une bonne alternative de milieu de gamme est la SV-8 de Shutter Precision à moins de 100 euros.

Il existe une grande variété de phares pour vélos, du basique au très haut de gamme (aussi puissant qu’une voiture).

Selle

Quand on s’apprête à passer des milliers d’heures sur sa selle, nul doute qu’on a plutôt intérêt à être confortable. On évitera ainsi les déconvenues cauchemardesques comme les pertes de sensibilité, l’impuissance, les problèmes de prostate ou même encore les furoncles…

Les avis sont partagés, certains optent pour une selle en cuir “Brooks” qui doit “se faire” avec le temps. D’autres apprécient les selles bien moelleuses ou les surselles rembourrées. Il existe un type de selle recommandée par les ergonomes que les facteurs ont adopté. Il s’agit de la selle Proust. Cette selle est mobile pour permettre les mouvements du bassin qui ne doit, paraît-il, surtout pas rester fixe. Le bec est court, puisqu’un long appuie là où il ne faudrait surtout pas appuyer. Donc théoriquement, c’est une selle de type Proust qui serait la meilleure pour le corps. Il reste que son usage change de nos habitudes. Il faut un peu de temps pour l’adopter.

Les pneus

Le confort est déterminé en grande partie par de bons pneus. Pour un vélo de voyage, on prendra des pneus 26 pouces d’une largeur de 35 à 45 mm qui s’adaptent bien aux jantes. On trouve facilement ces tailles de pneus. On vous recommande des pneus haut de gamme increvables.

On peut emporter des pneus de rechange pliables pour être sûr d’avoir toujours des pneus de qualité sous la main. Un bon pneu se change tous les 10 000 kilomètres en moyenne. Pour augmenter la durée de vie des pneus, on peut régulièrement intervertir le pneu avant et le pneu arrière.

Les composants annexes

Béquille

Le talon d’Achille du voyageur à vélo ! Le problème ne se pose pas quand nous roulons avec nos vélos de ville ou le vélo de la grand-mère, car ils ne sont pas chargés. Quand vous ajoutez 30 kg de bagages sur le vélo, vous sollicitez la béquille comme jamais. De plus, lever un vélo chargé est fastidieux !

La béquille latérale est agréable à débéquiller, mais casse sans cesse, même en haut de gamme. La béquille centrale est un peu lourde, mais incassable. Elle demande de soulever légèrement le vélo.

Certains utilisent un simple manche à balai comme béquille qui sert aussi de bâton anti-chien en cas d’attaque féroce.

D’autres ajoutent une béquille sur le porte-bagage avant pour éviter la rotation de la fourche à l’arrêt et ajoutent ainsi un point d’appui.

Vélo avec deux béquilles

Et pourquoi pas deux béquilles

Compteur

Un compteur vous donnera votre vitesse et le nombre de kilomètres parcourus. Ce n’est pas franchement indispensable et parfois vraiment démoralisant, mais ça permet tout de même de savoir se situer un peu mieux.

Casque

Avoir un casque, c’est important! Pas facile de trouver où le ranger. Il existe des sacs qui se fixent sur les sacoches pour pouvoir les ranger facilement et rapidement. Le filet « porte-casque » ou « porte-serviette » de la marque Ortlieb coûte de l’ordre de 20 euros.

Les porte-bagages

Les porte-bagages à l’avant et à l’arrière doivent absolument être en acier pour se ressouder facilement en cas de casse. Les oeillets pour l’accroche se situent à l’avant sur la fourche et à l’arrière sur le hauban. Pas la peine de multiplier les points de fixation. Il faut garder une certaine souplesse. Pour limiter les vibrations, une astuce consiste à placer une rondelle de caoutchouc au niveau du point de fixation.

Pour le porte-bagage avant, si possible, pensez à prendre un modèle avec une plateforme au-dessus de la roue avant, permettant de poser un bagage léger supplémentaire. Il faut placer les porte-bagages assez bas et répartir les deux tiers du poids sur l’avant et le dernier tiers sur l’arrière. Les porte-bagages doivent être en mesure de soutenir une charge d’au moins 30 kilos chacun sans montrer de faiblesse.

Cadenas antivol

Il faut éviter au maximum de laisser votre vélo dormir dehors si vous n’êtes pas tout près. Enlevez au moins les sacoches et tous les petits accessoires. Partir avec un bon cadenas en U épais même si c’est lourd est une bonne idée.

En camping, chacun bricole son propre petit système d’alarme artisanal avec les moyens du bord.

Gourde

C’est indispensable. On privilégiera les porte-bidons pour grosses bouteilles isothermes.

Garde-boue

Un garde-boue, c’est fragile, ça s’abîme très vite et c’est même souvent handicapant. La boue s’accumule entre le garde-boue et la roue. Certains s’en passent tout simplement ou les adaptent pour être facilement démontables sur les terrains gras.

Rétroviseur

Aussi simple qu’utile, on le fixe sur le bout du guidon ou le cintre ou même sur le casque (bien utile en vélo couché particulièrement).

Sonnette ou trompe

Une sonnette est obligatoire en France et dans d’autres pays. Dans des pays comme l’Inde, la circulation est régie par l’usage du klaxon ou de la sonnette. Pour une voiture, ne pas avoir de klaxon est bien plus dangereux que ne pas avoir de clignotants, c’est dire ! Il faut la choisir bien sonore. Le klaxon AIR-ZOUND est aussi puissant que celui d’une voiture. Il est à air compressé, rechargeable avec une simple pompe de vélo.

Transporter ses bagages

Directement sur le vélo

La majorité des voyageurs à vélo optent pour des sacoches. Elles permettent une plus grande discrétion et une bonne compartimentation de ses affaires et donc une bonne organisation. Chaque chose est à sa place et facilement accessible.

Les sacoches doivent être étanches pour avoir l’esprit tranquille en cas d’intempéries. Bien souvent, le cycliste voyageur place quatre sacoches sur le vélo, deux à l’avant et deux à l’arrière, plus une petite de guidon, pour les petites choses qu’on veut avoir toujours à disposition, comme une carte ou un appareil photo.

Sur le porte-bagage arrière, il reste la place pour un sac, étanche lui aussi. Il existe peu de marques pour les sacoches et les sacs adaptés à un très long voyage en vélo. La marque Ortlieb est particulièrement appréciée.

Pour un bon équilibre, il faut placer les deux tiers du poids sur l’avant.

Vélo de voyage équipé de sacoches

Un vélo de voyage avec sacoches

Dans une remorque

L’autre solution c’est la remorque. Cette solution pose bien plus de problèmes qu’elle n’en résout. Elle est très encombrante et problématique quand on doit prendre un moyen de transport (train, bus, bateau, etc.). C’est de l’entretien en plus et des risques de crevaisons et casses supplémentaires.

La maniabilité du vélo est aussi moins bonne, surtout sur terrain accidenté ou rocailleux. Cependant, on peut se mettre en danseuse bien plus facilement qu’avec un vélo équipé de sacoches et surtout on peut se contenter d’un seul sac. Il existe des modèles entièrement démontables.

A utiliser dans des cas bien particuliers, si vous devez transporter de lourdes charges notamment ou un enfant.

Remorque vélo mono roue

un vélo avec une remorque monoroue

Transporter ses enfants

Emmener ses enfants en tour du monde à vélo c’est possible ! Selon l’âge de l’enfant, on optera pour l’une des solutions suivantes :

Troisième roue

À partir de cinq ans, l’enfant devient très lourd à tirer dans une remorque. C’est le moment d’envisager la troisième roue.

Il s’agit d’un demi-vélo qui se fixe à l’arrière du vélo d’un parent ou d’un tandem. Le pédalage est désolidarisé. Ainsi, l’enfant n’est heureusement pas obligé de tenir le rythme de l’adulte et peut s’arrêter de pédaler.

Il est possible d’inclure des manettes de vitesses pour l’enfant.

Tandem aménagé

Si l’enfant est suffisamment grand, une autre excellente solution consiste à placer l’enfant sur la place arrière du tandem avec les réglages adaptés. Si l’enfant est encore trop petit, un bon artisan vélociste sera capable d’adapter l’arrière du tandem.

Tandem adulte enfant

un tandem parent-enfant fait sur mesure

Remorque

Pour un enfant en bas âge, c’est la seule solution. La remorque ne doit pas dépasser la largeur du vélo chargé. Pour le confort du petit passager, il est important d’ajouter des amortisseurs. Les parents préconisent une remorque pouvant s’ouvrir à l’arrière, pour que le deuxième parent, roulant à l’arrière, sur son propre vélo, puisse le surveiller.

Avec leur propre vélo

À partir de sept ou huit ans, certains parents équipent un vélo (VTT) tout spécialement pour l’enfant. Il est alors autonome et peut même porter une partie des bagages dans des sacoches. Il faut bien sûr redoubler d’attention. Des familles ont ainsi réussi à parcourir 40 à 50 km par jour.

Le système Follow Me

Le système Follow Me permet de fixer un vélo d’enfant complet à l’arrière du vélo d’un parent.

À la différence de la troisième roue, le vélo de l’enfant peut se détacher et se rattacher très rapidement. L’enfant peut donc rouler seul sur son propre vélo ou se rattacher au vélo du parent quand il est fatigué. Le système est bien meilleur (plus stable, plus simple, plus pratique…) que le système concurrent Trail Gator.

Transporter son vélo

En général

Sur un très long parcours, on est parfois contraint de prendre un transport en commun. Celui qui voyage léger avec le minimum d’encombrement est alors bien heureux d’avoir fait ces choix.

En règle générale, il est bon de rentrer ou de faire enregistrer son vélo en dernier pour s’assurer que rien ne sera posé par-dessus. C’est surtout valable pour le train et le bus.

En train et en bateau, on a généralement moins de problèmes. En avion, ça se complique.

En avion

Il faut en général emballer le vélo dans un carton au format standard. Les grandes compagnies d’avion les vendent ainsi que certains magasins de vélo spécialisés (c’est moins cher). En agençant tout bien, on arrive à placer les sacoches dans le carton.

Malheureusement, le poids maximum autorisé par les compagnies est faible, généralement 20 kilos. Au-delà de cette limite, il faut payer au prix fort chaque kilo supplémentaire.

En avion, il faut dégonfler les pneus. Il est bon de démonter ce qui peut l’être (porte-bagages, pédales, guidon, roues…) pour éviter les casses engendrées par les bagagistes peu soigneux et pour bien tout caler dans le carton. Les petites compagnies nationales de pays plus “flexibles” permettent parfois de tout simplement charger le vélo tel quel parfois même en cabine.

Carton vélo Aéroport

Le carton en général obligatoire dans l’avion

Crédit : voyageargentinelouise.blogspot.com

La caisse à outils du voyageur

les outils

  • Un outil multiple ou multi-tool (Leatherman Crunsh)
    Plus complet il sera, plus il vous viendra en aide. C’est vrai que ces outils ne sont pas très ergonomiques et pas aussi efficaces que des outils d’établi. Par contre, ils ont l’avantage d’être bien plus légers que la somme des outils qu’ils comprennent. Léger, mais aussi compact, un outil multi-tool trouvera facilement une place au sein de vos bagages.
  • Une pince coupante
    Comprise dans le Leatherman Crunch.
  • Une pince multiprise
    Comprise dans le Leatherman Crunch.
  • Un pinceau
    Vous allez rire, mais le pinceau est bien utile quand vous devez nettoyer la cassette, la chaîne, le pédalier…
  • Un long tournevis plat
  • Deux démonte-pneus
  • Une clé à rayon
    Si vous ne l’avez pas sur le multi-tool.
  • Une demi-lame de scie
    Se casse à la main avec des gants et des lunettes facilement.
  • Un dérive chaîne
    Si vous ne l’avez pas sur le multi-tool.

Pièces de rechange

  • Des cables de freins
  • Des disques de freins
    Si votre vélo fonctionne avec des freins à disque mécaniques
  • Des rayons
    2 avants, 2 arrières
  • Pneus de rechange pliants

Le reste

  • Du scotch duck tape
  • De la colle néoprène
    C’est la colle multi-tool du voyageur à vélo. Vous pouvez tout réparer grâce à celle-ci, sacoche, tente, vêtements…
  • Huile 60 ml
  • Mini pompe
    Prenez de la bonne qualité : ça casse
  • Boîte de rustines + papier abrasif + colle
    C’est souvent vendu en kit.
  • Un savon sec et un chiffon
    Pour vous laver les mains après les réparations
  • Des gants légers
    Ils permettent de garder les mains propres, car on n’a pas accès à l’eau aussi facilement partout. Ça marche super bien et ça évite les blessures. Prenez-en qui conservent la sensation du toucher.
  • Colsons, rilsans, attaches rapides en plastique.

Les petits désagréments du voyage à vélo

Les problèmes mécaniques

Les défaillances techniques surviennent inévitablement. Le plus souvent, c’est la roue qui est en cause. Pour éviter au maximum les problèmes, le cycliste prudent doit considérer son vélo comme un être vivant. Il s’agit de sa monture ! Il faut l’inspecter, l’entretenir et le réparer régulièrement, parfois préventivement. On évite ainsi que la casse survienne au pire moment. Évidemment, il est vivement conseillé de maîtriser la mécanique de son vélo sur le bout des doigts.

Rassurez-vous, le cycliste prévoyant n’a que très rarement de vraies grosses galères.

La circulation

Sur la route, pratiquement partout dans le monde, c’est la loi du plus fort qui règne. Bien souvent, c’est le plus gros et celui qui klaxonne le premier, qui passe. Dans cet univers sans merci, le vélo est à peine pris en considération.

Comportez-vous toujours selon les lois et coutumes locales. Observez les autres cyclistes s’il y en a.

Enfin, souvenez-vous que le bas-côté est un monde merveilleux qui rend la vie plus longue. Il faut s’y rendre aussi souvent que nécessaire.

Pensez qu’un klaxon très sonore et un éclairage puissant imposent le respect.

Excellente petite astuce pour tenir les véhicules à distance : une frite de piscine fixée perpendiculairement à votre vélo.

Les bobos

À vélo, les bobos courants sont : le mal de fesse, les courbatures, l’insolation, la tendinite, les ampoules ou encore l’hypoglycémie…

Ne poussez pas trop vos limites, prenez une bonne position sur le vélo, emportez une trousse de premiers soins adaptée, buvez beaucoup d’eau et sachez prendre du repos quand il le faut.

Les chiens

Dans de nombreux pays, on rencontre des bandes de chiens semi-sauvages franchement agressifs. Pour une raison mystérieuse, le cycliste voyageur semble être leur proie favorite.

Pour se protéger, rien de tel qu’une petite accélération. Parfois, on n’est pas assez rapide. Prévoyez quelques pierres et un bâton pour sérieusement vous défendre. Certains y ajoutent un clou d’un côté pour en faire une arme plus redoutable à utiliser en dernier recours. Vous vous excuserez auprès de Brigitte Bardot quand vous aurez sauvé vos mollets et évité d’attraper la rage.

Ce bâton est à double emploi puisqu’il peut aussi servir de béquille de vélo.

Les voleurs

Des voleurs il y en a dans tous les pays, qu’ils soient riches ou pauvres. Avec un peu de chance, de prudence et de bon sens, vous éviterez les problèmes.

Quand vous campez, installez-vous à l’abri des regards, bien camouflés. Attachez votre vélo à proximité et rentrez au moins les sacoches contenant le matériel précieux dans votre tente. Beaucoup de cyclocampeurs ajoutent un petit système sonore bricolé « à l’arrache », pour être réveillé en cas de tentative de vol.

Il vaut mieux ne pas trop attirer l’attention. Ne parlez pas de la valeur de votre vélo. Évitez d’exposer votre matériel de valeur.

Passage à la douane

Dans les pays les plus pauvres, les passages en douane sont parfois un peu compliqués. Il arrive que les douaniers profitent de leur situation pour tenter d’obtenir « un pourboire ».

Essayez d’anticiper sur les excuses qu’ils pourraient trouver pour vous demander de l’argent. Il est bon d’emporter les factures des objets de valeur pour prouver qu’il ne s’agit pas d’importation ou d’exportation illégales.

Les enfants

Méfiez-vous des enfants en groupe, particulièrement en Afrique. Le lancer de pierre est un jeu répandu qui peut faire mal.

Gérer son itinéraire

Planifier son parcours, même de manière imprécise, est toujours bon à vélo. Il faut prendre en compte la météo, le trafic, l’altitude, le dénivelé, l’état des routes et bien sûr les arrêts touristiques.

Pour s’orienter et prévoir les distances à parcourir, l’outil indispensable c’est la carte. Une boussole et un altimètre sont pratiques.

Les cartes

On ne peut pas s’encombrer avec les cartes de toutes les régions qu’on souhaite parcourir. Il faut donc se procurer les cartes dont on a besoin au cours de son voyage.

Pour s’en procurer, il faut se diriger vers les offices de tourisme (pour les cartes locales), les stations-service, les librairies spécialisées ou encore les instituts cartographiques où vous pourrez imprimer ce dont vous aurez besoin.

L’autre façon de récupérer une bonne carte, c’est l’échange ! En effet, sur les routes, où dans les petits hôtels et auberges, on croise bien régulièrement d’autres cyclovoyageurs. Certains vont dans un sens, d’autres dans l’autre. On se raconte son parcours, on se donne des conseils et on s’échange les cartes.

Grandes traversées

Une carte à l’échelle 1/1 000 0000, 1/3 000 000 est suffisante.

Traversées locales

Une carte à l’échelle 1/200 000, 1/150 000.

Hors-piste, VTT

Il vous faudra une carte d’excellente précision au 1/25 000 ou 1/50 000 avec si possible les sentiers, les cours d’eau, les courbes de niveau, etc.

Le cycliste perdu

L’histoire d’un gars qui ne savait pas lire les cartes

Le GPS

Il existe des GPS hyper performants (« de randonnée ») pas hyper chers qui ne s’avèrent utiles qu’en dehors des routes en mode pleine nature. Ils s’adressent surtout aux voyageurs à pied et pourquoi pas aux VTTistes. Le site the10kwalk.com propose une formation sur l’utilisation d’un GPS de randonnée.

De nos jours, avec les smartphones, on a une fonction GPS inclue et gratuite qui est largement suffisante dans l’immense majorité des cas. Pas besoin d’Internet, ça fonctionne parfaitement même sans connexion. Il faut tout de même télécharger les cartes à l’avance à partir de l’application GPS qu’on a installée. Pour ça il faudra Internet. Google Maps permet désormais un usage offline, mais MapsMe est tout de même plus simple à utiliser hors connexion.

Pour en savoir plus

Sites pour préparer son vélo

www.cci.asso.fr :
L’association Cyclo Camping International est une référence absolue. L’asso organise des festivals qui permettent de s’informer et de rencontrer de grands voyageurs à vélo, leur forum est le meilleur endroit pour poser des questions à de vrais connaisseurs. Ils publient une revue gratuite en format PDF et ont récemment publié un livre pour aider à préparer un grand voyage à vélo.

www.ffct.org :
Le site de la Fédération française de cyclotourisme

www.lamaisonduvelo.be :
Le site d’un très bon vélociste belge qui est plein de conseils.

Carnets de voyage à vélo

frogsonbents.over-blog.com :
Un site personnel avec pas mal de bons conseils préparatifs

A slice of Life :
Une super chaine YouTube. Vous suivez le voyage à vélo de Bertrand qui se poursuit encore en ce moment.

Livres

Voyager à vélo :
Un livre très complet et technique sur les préparatifs d’un grand voyage à vélo. On le trouve très bien, bien qu’un peu trop « old school » dans la version 2013 que l’on a lue. L’auteur Arthur David est vraiment un vieux de la vieille du voyage à vélo.

Voyager à vélo :
Ce livre est écrit en commun par les membres les plus expérimentés de l’association Cyclo Camping International. Il est lui aussi très complet et technique, on y trouve aussi des conseils voyage, des retours d’expérience de voyageurs. Le top pour nous.