À l’aéroport, il est courant qu’on vous demande un billet de retour pour entrer dans un pays. Nombreux sont les voyageurs qui se sont fait refuser l’embarquement ou l’entrée dans un pays, car ils n’en avaient pas. Pour les grands voyageurs, c’est un problème récurrent franchement désagréable. Quand ils entrent dans un pays en avion, ils n’ont pas la moindre envie de payer pour un billet d’avion de sortie du pays. Le plus souvent, ils ne savent même pas précisément quel sera le pays suivant sur leur parcours, quand ils vont sortir du pays et si ce n’est pas par transport terrestre qu’ils comptent le quitter.
On parle le plus souvent de billet de retour, mais il est plus correct de parler de billet de « continuation ». Il doit prouver votre sortie du pays d’arrivée et bien sûr, avant la fin de la durée maximale de séjour autorisée.
Ceux qui vous contrôlent s’attendent à ce que vous présentiez un billet d’avion de retour.
Cependant, sauf exception, un billet de continuation par voie terrestre, bus ou train, est théoriquement suffisant. Aux aéroports en particulier, on peut malgré tout vous créer des difficultés avec un billet par voie terrestre. Pour être tranquille, mieux vaut privilégier l’achat d’un billet de continuation par avion.
C’est le cas le plus courant. Au check-in de la compagnie aérienne, on vous interdit l’embarquement.
Le pire cas, à l’arrivée, au moment du contrôle à la police aux frontières, on vous expulse directement par le premier avion.
À l’arrivée, au moment du contrôle de la police aux frontières, on vous laisse entrer si vous achetez immédiatement un billet de continuation.
Quand on est bloqué à la frontière à cause de ce “pu!agjn” de billet de retour
Cette condition est très courante. C’est une manière pour le pays qui vous reçoit d’être rassuré sur le fait que vous n’allez pas rester clandestinement sur place au-delà de la limite maximale autorisée.
C’est surtout aux aéroports que le problème se pose. Bizarrement, aux passages des frontières terrestres on est généralement plus tranquille. Les contrôles y sont beaucoup plus rares et, le plus souvent, un peu de négociation avec les douaniers permet de passer sans billet de continuation.
Relativement souvent, oui.
Grâce à une enquête sur notre page Facebook, nous avons récolté des témoignages de voyageurs à qui ce billet de retour a été demandé : Chili, Argentine, Mexique, Thaïlande, Afrique du Sud…, plus de 30 pays nous ont été cités.
Cependant, les contrôles sont loin d’être systématiques et sont complètement aléatoires. En fait, le plus souvent, on ne vous demande rien.
Durant notre tour du monde, on a pris neuf fois l’avion et on ne nous a jamais rien demandé, malgré le fait qu’on ait atterri presque uniquement dans des pays qui demandent une preuve de sortie dans leurs conditions d’entrée officielle (selon les ambassades). La seule fois où l’on nous a demandé un billet de continuation, c’était à la police aux frontières.
Bref, il est difficile de vous donner des chiffres et des probabilités précises. Il suffit d’un peu de malchance pour que ça tombe sur vous.
Tous les pays du monde ne spécifient pas officiellement qu’une preuve de sortie du territoire est obligatoire pour vous laisser entrer. Cependant, la liste de ceux qui le font est assez longue.
Pour savoir si le pays dans lequel vous vous rendez impose officiellement cette condition, consultez notre liste par pays du risque de se faire contrôler en bas de cette page. Il compile de façon concise et précise les infos officielles du Ministère des Affaires étrangères et de l’International Air Transport Association (IATA Travel Center) et donne tous les contacts des ambassades pour prendre les renseignements à la source.
À votre arrivée, les douaniers locaux de l’aéroport demandent parfois le billet de continuation au moment du contrôle de passeport. Le plus souvent, comme dit précédemment, on ne vous demandera rien du tout, même si le pays indique dans ses conditions d’entrée qu’un billet de continuation est exigé. Cependant, rarement ne veut pas dire jamais.
Ce sont les compagnies aériennes qui sont les plus susceptibles de vous demander ce billet de sortie. On sait qu’en cas de refus d’entrée du territoire par la police aux frontières à l’arrivée, elles ont l’obligation de vous renvoyer dans votre pays à leurs frais. Elles anticipent donc le problème en exigeant parfois que vous ayez un billet de sortie pour vous laisser embarquer.
Bien que certains pays soient plus stricts que d’autres, les contrôles sont parfaitement aléatoires. La meilleure façon d’éviter le problème est encore de faire en sorte d’éviter qu’on vous demande quoi que ce soit. Pour cela, voici des listes de comportements que le bon sens devrait vous faire éviter.
Au check-in de la compagnie aérienne, l’employé n’est pas là pour vous faire un interrogatoire. Essayez de passer inaperçu pour éviter la question fatidique “Avez-vous un billet de retour ?”. C’est tout ce que vous pouvez faire.
Répondez que vous avez un billet de retour bien que ce soit faux. Si on vous demande de le présenter répondez que vous l’avez en billet électronique, mais pas imprimé. Si la personne au comptoir ne marche pas, insistez en utilisant votre charme. Ne vous mettez en colère sous aucun prétexte, ça ne fonctionne jamais.
Soyez en avance et ayez un smartphone
Si rien ne fonctionne, si vous êtes arrivé suffisamment à l’avance, vous pourrez encore vous en sortir en appliquant une des solutions listées dans la suite de l’article, comme l’achat d’un billet annulable ou la location de billet d’avion. Pour cela, il vous faudra un smartphone, une connexion internet, le WiFi de l’aéroport par exemple ou mieux encore le 3G.
On peut toujours tenter de pipeauter, “avec dignité” si possible
Ne mentez surtout pas concernant votre billet de sortie. Rappelez-vous bien des comportements à éviter évoqués plus haut. Dites que vous n’avez pas de billet de retour, car vous avez prévu de sortir du pays par bus ou train, vers tel pays, vers telle date. Si ça ne suffit pas, expliquez votre voyage multi-pays, montrez vos visas précédents (les dates ont toujours été respectées) et vos billets d’avion suivants si vous avez acheté des billets tour du monde. En cas de panique, en dernier recours, n’hésitez pas à avoir l’air bien désespéré(e), voire même larmoyant(e).
Si le douanier décide de vous expulser, proposez-lui d’acheter un billet d’avion immédiatement sur place.
Ne pas mentir avec eux, ils savent détecter notre peur
Rassurez-vous, on peut parfaitement éviter le problème à moindres frais et sans trop de tracas. Voici une liste de solutions basiques avant de vous présenter une solution populaire.
Vous êtes sûrement en train de penser “Ce n’est pas une solution ça”, et vous n’avez pas tort. Cependant, il se trouve que, bien souvent, un billet aller-retour coûte moins cher que le simple billet aller. C’est complètement stupide, mais c’est ainsi. Pensez à toujours vérifier cela avant d’acheter un aller simple.
Les billets en classe business sont parfois remboursables sans aucuns frais si l’annulation est faite dans un certain délai. Les billets en classe éco, sont aussi parfois annulables (plus rarement) à peu de frais ou même (exceptionnellement) sans frais du tout. Pour le savoir, on peut appeler les compagnies aériennes et lire les conditions de vente de très très près. Mais personne n’a envie de faire ça et, bizarrement, les compagnies aériennes ne mettent pas cette information en avant.
Une bonne façon de faire est de payer le vol sur Orbitz. Ils sont entièrement remboursables sans frais s’ils sont annulés dans les 24 heures et avant 22 heures. J’ai vérifié cette information en chattant avec la hotline. Vous pouvez aussi lire cette information écrite clairement dans leurs conditions générales.
Astuce de Fabrice, du site Instinct Voyageur : Copa airline, une compagnie aérienne d’Amérique latine, rembourse les billets si l’annulation est faite dans un court délai. Les frais d’annulation sont de 25 $.
Attention, les assurances annulation proposées par les compagnies aériennes ne permettent de se faire rembourser que si l’annulation est un cas de force majeure, du genre urgence médicale ou mort d’un membre de la famille… Pas la peine de compter là-dessus.
Il n’est pas très difficile de fabriquer un faux billet d’avion. Après tout, ce n’est qu’une impression toute simple sur papier A4.
Il s’agit de partir d’un vrai billet (votre billet aller simple) et d’en changer les lieux et dates de départ et d’arrivée ainsi que le numéro de vol et de réservation. Pour être crédible, il faut copier ces informations sur un vol bien réel en faisant une recherche, idéalement sur le site de la compagnie aérienne que vous prenez à l’aller. Attention, ne mettez pas un vol de retour vers le pays duquel vous venez. Il serait suspect de ne pas avoir pris un billet aller-retour dans ce cas là.
Techniquement, il suffit d’un simple petit bidouillage sur Photoshop et le tour est joué. Vous pouvez aussi utiliser cet éditeur de pdf en ligne qui fonctionne relativement bien. Le site ReturnFlights permet de générer des faux billets automatiquement en se basant sur des vrais, mais ils sont moins convaincants que si vous les faisiez vous-même.
On a entendu de nombreux témoignages de voyageurs ayant utilisé cette technique et pour qui ça a fonctionné sans problème pour passer le check-in des compagnies aériennes. On a entendu des témoignages de personnes pour qui ça n’aurait pas fonctionné.
On vous déconseille tout de même cette technique, autant que possible. Elle est surtout à éviter absolument avec les douaniers à l’aéroport. Sachez qu’il est très facile de vérifier les informations de vol de quiconque sur le site CheckMyTrip. Ça prend deux secondes maximum de vérifier le numéro de réservation (que vous aurez bien dû inventer) et constater que le billet est faux. Apparemment, les employés au check-in des compagnies aériennes ne prennent pas le temps de vérifier. Ce ne sera peut-être pas le cas des douaniers.
Vous n’avez pas de billet de retour, mais une réservation d’hôtel dans le pays voisin. Cet argument pourra éventuellement convaincre le douanier si vous avez une bonne tête, mais ça ne passera pas au check-in de la compagnie aérienne en cas de problème. À utiliser en recours d’urgence, si vous n’avez rien de mieux.
Vous n’avez pas de billet de sortie du pays, mais vous avez un billet d’avion qui part d’un pays voisin. Encore une fois, si c’est au check-in de la compagnie aérienne qu’on vous demande un billet retour, peu de chance que ça passe. On n’argumente pas facilement avec eux. Les douaniers peuvent éventuellement s’en contenter si, par ailleurs, vous leur inspirez confiance.
Nous avons déjà présenté nos billets tour du monde pour argumenter notre cas alors qu’on nous demandait un billet de sortie qu’on n’avait pas. Ça a marché ! Notre histoire de tour du monde était crédible puisque c’était vers la fin de notre voyage et que nos passeports étaient remplis de visas.
Cette solution est cependant très incertaine.
Un billet de bus, c’est beaucoup moins cher qu’un billet d’avion. Quand c’est spécifié, les conditions officielles des pays annoncent presque toujours que c’est un billet d’avion de retour qu’ils veulent. Elles n’évoquent presque jamais la possibilité de prendre un billet de sortie en train ou bus. En réalité, quand on appelle les ambassades, les informations divergent. Beaucoup de pays assurent qu’un billet de sortie du territoire par voie terrestre est accepté.
C’est le cas pour la Russie, le Pérou ou le Panama par exemple (on a vérifié). Ce n’est pas le cas pour les États-Unis.
Le check-in des compagnies aériennes vous causera sûrement des problèmes si vous leur montrez un billet de sortie par voie terrestre et il faudra encore argumenter… En insistant, vous devriez passer si la police aux frontières l’accepte officiellement.
L’info n’est pas facile à obtenir sur Internet. Contactez les ambassades directement pour en être sûr.
Il existe plusieurs sites aux noms et au fonctionnement assez similaire : principalement Bestonwardticket et Onewayfly, mais aussi d’autres beaucoup moins connus comme Onward Ticket Visa. FlyOnward, le premier site de ce type, n’existe plus aujourd’hui.
Il s’agit de faire passer une réservation de billet pour un vrai billet.
Moyennant entre 12 et 20 € à peine, on achète une réservation « officielle » d’un billet d’avion qui a tout l’air d’un e-ticket et qui servira de preuve de sortie du pays. Par exemple, si l’on va en Thaïlande, on fait faire une réservation d’un vol depuis la Thaïlande vers un autre pays.
À partir de sa réception par email, la réservation ne reste active que pour une durée limitée, 48 heures avec Bestonwardticket et jusqu’à 2 semaines avec Onewayfly. On a donc suffisamment temps pour l’utiliser comme preuve de billet de retour (continuation) au moment du checkin avant le départ et pour passer la police aux frontières à l’arrivée. Passé ce délai, une vérification de son numéro PNR indiquera un statut annulé.
Onewayfly, une manière de gérer le problème de la preuve de continuation
Non. Ce n’est pas un vrai billet ou e-ticket. Il s’agit bien d’une simple réservation de vol auprès d’une compagnie aérienne. Seules les agences de voyages peuvent faire ces réservations et c’est le cas de Onewayfly et Bestonwardticket. La FAQ de Onewayfly donne cette information de manière assez peu claire et Bestonwardticket affirme malhonnêtement qu’il s’agit d’un « perfectly legitimate flight ticket ». La réservation est authentique, elle comporte un numéro PNR qu’on peut saisir sur le site de la compagnie d’avion sur laquelle elle a été faite. Une page s’affiche alors sur laquelle on peut voir tous les détails du vol. Cette page une fois imprimée ressemble vraiment à un vrai billet.
Mais, ce que demandent les employés du checkin à l’aéroport c’est bien un vrai billet et pas juste une réservation. Cette technique est donc bien une roublardise qui consiste à présenter une réservation qu’on peut facilement confondent avec un vrai billet. Un examen scrupuleux du billet par l’employé au checkin pourrait lui permettre de voir que le billet est seulement réservé et n’a pas encore été payé. En effet, il manque un numéro à 13 chiffres sur la réservation qui prouve que le billet a bien été payé.
Sur notre groupe Facebook on trouve des dizaines de témoignages de tourdumondistes qui ont utilisé ce système et à qui l’on a demandé au checkin une preuve de continuation. Tout s’est bien passé pour l’énorme majorité au moment de présenter la preuve de continuation Besonwardticket ou Onewayfly.
Voilà les destinations pour lesquelles on a eu des retours positifs : Thaïlande, Argentine, Colombie, Philippines, Vietnam, USA
Si l’on en croit les avis sur Bestonwardticket du site trustpilot et ceux de Onewayfly sur avis-verifiés.com, 3 % seulement des utilisateurs ont eu des problèmes à l’embarquement avec Bestonwards et 2 % pour Onewayfly.
Sur notre groupe Facebook et par email nous avons reçu une poignée de témoignages de personnes pour qui la technique n’a pas marché. Les destinations pour lesquelles ont a eu des retours négatifs : Grèce, Chine.
Cela dit, on suppose que ce n’est pas tant le pays de départ, la destination, ou le nom de la compagnie sur laquelle on fait le check-in qui fait augmenter le risque de se faire contrôler de trop près, mais plutôt le sérieux de l’employé lui même.
Comme expliqué plus haut, la technique n’est pas infaillible. Il y a un petit risque d’être bloqué au check-in. Dans ce cas, on ne vous demandera rien de plus que d’acheter un vrai billet et de repasser au comptoir du check-in. On vous conseille donc d’arriver bien en avance à l’aéroport pour avoir le temps de le faire.
C’est extrêmement rare, mais il se peut qu’une fois arrivé à destination, on soit contrôlé par un douanier qui nous demande lui aussi notre preuve de continuation. On vous suggère d’éviter de « la jouer roublard » avec eux. On dira la vérité et qu’on a prévu de prendre notre billet de sortie plus tard. Au pire, il demandera probablement lui aussi de simplement acheter immédiatement un billet de sortie du pays.
Je pars au Sri Lanka (pays susceptible d’exiger un billet de continuation à l’aéroport) muni d’un aller simple et c’est tout. J’achète donc un billet de continuation qui part du Sri Lanka sur Onewayfly ou Bestonawardticket.
Bien sûr, il s’agit du pays dans lequel je vais me rendre. Mon but est de prouver que je vais bien sortir de ce pays. J’indique donc le Sri Lanka.
Par défaut sur Bestonwartdticket, elle sera choisie aléatoirement. Par sécurité, je préfère décider moi-même en payant un supplément de quelques euros. Je choisis un pays non frontalier qui ne demande pas de visa à faire avant l’arrivée, ou même la France (pour les Français).
Je veux éviter les questions embarrassantes. Je fais donc attention de ne pas indiquer une date trop proche de mon arrivée dans le pays et surtout pas le lendemain. Il faut aussi que cette date de départ ne se situe pas en dehors de la durée de séjour maximum autorisée de mon pays d’arrivée, le Sri Lanka dans mon cas.
Le billet n’est valable que 48 heures à partir de sa réception avec Bestonwardticket, après quoi il est automatiquement annulé. Il faut absolument qu’il soit encore valable au moment de passer le dernier contrôle des douaniers à l’arrivée de mon vol. Je le fais quelques jours à l’avance, mais je demande à ne recevoir la preuve de continuation que le jour du départ et à une heure qui me permettra d’imprimer le billet avant de me rendre à l’aéroport. On peut n’indiquer aucune date de réception. Dans ce cas, la preuve de continuation est envoyée au plus vite à partir du paiement. En 60 minutes max. pour Bestonwardticket et dans les 24 heures selon Onewayfly.
Je reçois immédiatement une confirmation d’achat et, à la date de réception que j’ai indiquée, Bestonwardticket m’envoie par email ma preuve de continuation. Je préfère utiliser le code PNR sur le site de la compagnie aérienne indiquée et imprimer ma preuve de continuation à partir de là. Je trouve que ça inspire plus confiance que de présenter l’email envoyé par Onewayfly ou Bestonwardticket.
J’ai mis moins d’une minute à faire mon achat. Je n’ai pas utilisé l’option qui permet de demander à recevoir la preuve de continuation plus tard. J’ai reçu la mienne en 5 minutes. Vous pouvez voir le document que j’ai reçu par email en cliquant ici.
J’ai immédiatement vérifié sa validité en allant voir sur le site de la compagnie aérienne et en me connectant avec mes codes de réservation. J’ai bien eu confirmation que mon billet a vraiment été réservé. Je vois un champ indiquant « statut confirmé ». Ça ressemble vraiment à s’y méprendre à un vrai billet. Vous pouvez voir la capture d’écran en cliquant ici.
Cette technique n’est pas très différente de celle de faire un faux billet. Elle a théoriquement plus de chance de passer qu’un faux billet puisqu’elle contient un numéro PNR qui lui est vrai. La technique a fait ses preuves pour beaucoup de monde. Elle est très pratique, rapide, et bon marché, mais n’est pas sans risque.
On n’utilisera cette technique que pour un pays pas trop « pointilleux », où le risque est faible que le contrôle soit très scrupuleux. Faites en sorte de passer au check-in pendant un moment d’affluence pour maximiser les chances que la vérification ne soit pas trop consciencieuse.
Si la circonstance le permet, c’est un à dire pour un trajet pas trop long et assez d’argent en réserve, alors on vous conseille de privilégier la solution du billet annulable qui permet d’obtenir le remboursement total si le billet est annulé dans les 24 heures après achat et dont on parle plus haut.
On doit parfois faire un visa avant l’arrivée dans un pays. Parmi les pièces demandées, il arrive que la photocopie d’un billet de sortie du pays soit exigée. C’est le cas de la Chine par exemple.
Beaucoup de tourdumondistes ne savent pas quand ni comment ils comptent quitter le pays. Ils préféreraient ne pas avoir à acheter un billet d’avion uniquement pour faire un visa d’autant plus qu’ils ne l’utiliseront peut-être pas.
Malheureusement, il y a encore moins de bonnes solutions dans ce cas.
Les informations officielles sur les formulaires et sur internet indiquent parfois qu’un « billet d’avion » de sortie du pays est demandé.
Souvent, en réalité, un billet terrestre (train ou bus) moins cher sera tout de même accepté. Cette économie fait plaisir, surtout quand on n’a pas l’intention d’utiliser ce billet. L’idéal est d’appeler directement le service consulaire qui s’occupe de délivrer les visas pour s’en assurer.
Ce n’est pas une solution envisageable. À notre connaissance, il n’existe pas de billets d’avion annulables et remboursables au delà de 24 heures après achat. Le billet ne serait plus valable avant même que le dossier de demande de visa soit ouvert.
Malheureusement, on ne connaît pas d’autres solutions à ce problème
Parmi nos lecteurs, pour faire le visa chinois, beaucoup nous disent avoir fourni un « faux » billet avec succès.
Beaucoup d’entre eux disent avoir payé 20 € l’agence Onewayfly pour obtenir « une réservation de billet » Zip World en donne aussi à ses clients qui ont acheté un billet tour du monde. Il s’agit de la technique présentée en détail plus haut appliquée à une demande de visa. Elle consiste à faire passer une simple réservation pour un vrai billet.
Pour l’instant, nous n’avons pas de témoignage de tourdumondistes qui ont tenté de filouter ainsi et qui n’ont pas obtenu leur visa.
On suppose que les risques de se faire prendre sont moins élevés pour une demande de visa que pour un passage au check-in d’un aéroport. Après tout, les employés des consulats ne travaillent pas le domaine des billets d’avion.
Au pire, si le visa était refusé, on pourrait toujours prétendre s’être trompé de papier et corriger ou recommencer la demande de visa.
Ce tableau reprend les informations délivrées par deux organismes très officiels. Il détaille, pays par pays, la nécessité de présenter un billet de continuation à la frontière : le Ministère des Affaires étrangères (France Diplomatie) et IATA travel (International Air Transport Association).
Attention, pour les pays exigeant un visa avant l’arrivée, le billet de continuation est parfois une condition d’obtention, même si par la suite ce billet n’est pas forcément contrôlé à la frontière.
France Diplomatie est un site internet officiel du Ministère des Affaires étrangères. On y trouve pays par pays, les conseils pour les voyageurs concernant : la sécurité, la santé, les conditions d’entrée… Des infos sur les billets de retour sont rarement présentes, ce qui ne signifie pas qu’elles n’existent pas. Quand elles le sont, on peut considérer qu’elles sont à prendre au sérieux.
Il s’agit d’un site officiel de coopération entre plus de 260 compagnies d’avion. Les informations reprises sur ce site viennent de l’ensemble de leurs bases de données. Il s’agit du site le plus fiable concernant l’information sur les billets de continuation aux aéroports. Pour IATA, quand les infos ne sont pas présentes pour un pays, on peut considérer que le risque de se faire contrôler est minime. A contrario, quand il est indiqué qu’un billet de continuation est requis, le risque est à prendre au sérieux, mais il ne faut pas considérer pour autant que le contrôle est systématique.
Un billet de sortie n’est pas exigé
Information non précisée. Un contrôle n’est pas à exclure complètement.
De plus, pour les pays exigeant un visa avant l’arrivée, le billet de continuation est parfois une condition d’obtention indispensable
Il est possible qu’un billet de continuation soit exigé
Billet de continuation requis. Le contrôle reste non systématique.
Vous pouvez cliquer sur le lien qui vous mènera directement vers la fiche du pays sur le site de France Diplomatie. Pour IATA Travel vous devez remplir le formulaire pour obtenir les informations.
Si on vous a demandé de présenter un billet de retour ou de « continuation » à une frontière, pourriez-vous nous dire :
Ce serait super que vous nous racontiez ça en commentaire de cet article.