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Backpacker sur une plage tropicale face un bungalow

Se loger en tour du monde

Ce n’est pas toujours évident de se représenter dans quelles conditions on va se loger pendant un tour du monde. Dans cet article, on vous explique tout pour trouver un hébergement, selon vos moyens et vos exigences de confort. En prime, on vous donne plein d’astuces pour dépenser moins.

Les hébergements classiques

Hôtel

On trouve des hôtels partout à des prix très variables et à des niveaux de confort et de propreté tout à fait différents. Oubliez vos conceptions classiques. Il existe dans le vaste monde des hôtels de toutes formes. Ils sont toujours assez chers dans les pays « développés ». Au prix de la nuit en France, un tour du monde en logeant uniquement dans des hôtels serait inenvisageable. Heureusement, pendant ce type de voyage, on traverse essentiellement des pays dans lesquels le coût de la vie est moins élevé. On y trouve facilement des hôtels à prix très abordables.

Entre voyageurs, on parle souvent d’hôtels de backpackers pour qualifier les petits établissements bon marché, peuplés de routards, que l’on trouve dans tous les endroits où le tourisme est un minimum développé. En Asie du Sud-Est, par exemple, on peut se loger en hôtel très souvent pour moins de cinq euros.

Les tourdumondistes logent très rarement dans des hôtels haut de gamme. Certains aiment tout de même faire une entorse à un budget serré et s’offrir une parenthèse de confort dans les pays où le luxe devient abordable. En Inde, on trouve parfois des palaces dignes des mille et une nuit à moins de 100 euros. Un prix inimaginable en France.

Guest house

Ce terme est surtout utilisé en Asie. Une guest house est un type de logement à la définition assez ambiguë.

Dans certaines parties du monde, notamment dans les Caraïbes, une guest house est similaire à un bed and breakfast, alors que dans d’autres, ce sont des genres de petits hôtels pas chers. Dans d’autres pays encore, il s’agit d’une maison privée entièrement reconvertie dans l’accueil de « guests », autrement dit de clients.

Les propriétaires habitent le plus souvent dans une partie complètement séparée de la propriété. Il arrive quelquefois qu’on ait des rapports très sympas avec les familles qui tiennent les lieux. Quel que soit le type de guest house, du fait de leur petite taille, elles sont généralement conviviales et chaleureuses et ne coûtent pas plus cher qu’un hôtel classique.

Hostal

Ce type de logement, à ne pas confondre avec le terme anglais hostel, qui veut dire auberge de jeunesse, est très répandu dans toute l’Amérique latine.

Ce sont généralement de petits établissements bon marché avec des chambres individuelles et souvent un bar et/ou un restaurant.

Au Mexique, c’est un peu différent, le terme hostal est juste la traduction du terme anglais hostel.

Bungalow

On trouve surtout ce type de logement pas cher au bord de la mer en Asie du Sud-Est. Il s’agit souvent d’une sorte de cabane en bois au bord de l’eau. Le confort y est assez sommaire, avec souvent un simple bac d’eau et un godet pour la douche.

Parfois, on est surpris de trouver des bungalows magnifiques avec tout le confort qu’on peut souhaiter pour seulement quelques euros la nuit.

Bungallow Sumatra

Superbe bungalow traditionnel à Sumatra à seulement 5 euros

Crédit : Anne-Laure et Guy

Auberge de jeunesse

L’auberge de jeunesse, appelée hostel en anglais ou backpacker en Australie et en Nouvelle-Zélande, c’est l’hébergement pas cher par excellence. On en trouve dans tous les pays où les guest houses et les hôtels deviennent inabordables pour les voyageurs à petits budgets, en particulier en Europe, Amérique du Nord, Australie, Nouvelle-Zélande ou encore dans certains pays d’Asie comme la Malaisie.

On y loge à moindre coût en dortoir, mais on peut fréquemment aussi y prendre une chambre individuelle. Le confort et l’hygiène ne sont pas toujours au rendez-vous. Certaines, parmi les plus grosses, sont véritablement dédiées à la fête, avec bar intégré, jeux d’alcool et sorties organisées. Cependant, on en trouve aussi de plus petites et calmes à l’ambiance cosy.

Contrairement à une idée préconçue, pas besoin de carte de membre, ni d’avoir moins de 30 ans, pour loger dans une auberge de jeunesse. Au pire, il arrive, dans de très rares cas, qu’on demande un supplément de quelques euros pour les plus de 30 ans dans les pays riches.

Les auberges de jeunesse ont presque toujours une cuisine partagée à l’usage libre. On peut donc économiser encore un peu plus en cuisinant soi-même. Faire la cuisine, en plus d’être un plaisir rare pendant un tour du monde, est aussi souvent l’occasion de faire connaissance naturellement avec les autres. Et oui, le « plus » indéniable des auberges de jeunesse, c’est aussi la convivialité !

Trouver un logement sur Internet

La plupart des sites sont généralistes et permettent de trouver tous les types d’hébergements classiques : hôtel, guest house, hostal, bungalow ou auberge de jeunesse. Il suffit d’utiliser les bons filtres de recherche.

Hébergement chez l'habitant organisé

Airbnb, le logement entre particuliers

Airbnb permet de louer un appartement complet, une maison entière ou simplement une chambre chez l’habitant partout dans le monde.

Ce système est surtout intéressant dans les pays riches. Il peut s’avérer plus économique que l’hôtel et permet de se sentir un peu plus chez soi. Malheureusement, dans beaucoup de pays à plus faible niveau de vie, les recherches sont polluées par des annonces d’hôtels.

En prenant une chambre chez l’habitant, on a l’occasion de parler avec un local et de découvrir sa culture. Le rapport commercial a tout de même tendance à rendre les rapports un peu plus impersonnels qu’en couchsurfing (voir ci-dessous).

Airbnb est le leader du marché, mais d’autres sites similaires existent :
Homelidays, Housetrip, 9flats, Wimdu, ou encore Bedycasa

Les réseaux d’hospitalité, le couchsurfing

Il existe plusieurs sites Internet qui mettent en relation les voyageurs de passage et les habitants qui proposent de les accueillir chez eux gratuitement.

On parle de réseaux d’hospitalité ou hospex et plus généralement de couchsurfing, le plus connu et le plus grand d’entre eux étant le site Couchsurfing. Ces réseaux réunissent des millions de membres dans le monde. On peut donc faire du couchsurfing dans pratiquement n’importe quel pays.

Le système fonctionne de manière très simple. Tous les membres du réseau remplissent un profil décrivant qui ils sont, les langues qu’ils parlent, leurs centres d’intérêt, etc. Par une simple recherche, on a accès aux hôtes de la zone dans laquelle on se trouve. Il ne reste qu’à leur envoyer un message pour leur demander l’hospitalité. Eux-mêmes peuvent contacter les voyageurs de passage pour leur offrir un accueil spontané.

Le grand intérêt de ce système, avant la gratuité du logement, c’est l’échange interculturel. Le couchsurfing c’est l’occasion de rencontrer des locaux sympathiques et curieux qui vous feront découvrir leur culture mieux que n’importe qui.

Pour tout savoir sur le couchsurfing, éviter les mauvaises surprises, utiliser couchsurfing autrement…, lisez notre article sur le courchsurfing.

Les autres réseaux d’hospitalité

  • Dans le même genre :
    Hospitality Club, BeWelcome, GlobalFreeloaders
  • Dans le même genre, mais différents :
    Gocambio : un tout nouveau site du type couchsurfing. On se fait accueillir en échange d’aide à apprendre une langue.
    Pasportaservo : un site d’accueil de gens qui parlent Espéranto dans le monde.
    Stay 4 Free : échange de maisons ou « home swapping » en anglais.
    Warm shower : ce site est spécialisé pour l’accueil des voyageurs à vélo.

Hébergement chez l'habitant improvisé

Vous envisagez votre voyage comme dans les émissions « J’irais dormir chez vous », « Pékin Express » ou « Nus et culottés » ? Alors, sachez qu’il est effectivement possible de demander l’hospitalité aux locaux de manière spontanée et gratuitement.

Le voyage vraiment pas cher !

La plupart de ceux qui voyagent de cette manière se déplacent à vélo, ou parfois en auto-stop. Ces voyageurs « à la roots » dépensent très peu. J’ai notamment rencontré un couple de Catalans qui voyageaient de cette façon en Amérique latine depuis près d’un an et n’avaient dépensé que 3 000 €.

Le voyage vraiment intense !

Cette façon de se faire loger est la meilleure qui soit pour faire des rencontres intenses et réellement découvrir les cultures. Évidemment, il faut oser et ce n’est pas de tout repos, mais les souvenirs récoltés de cette manière, au fil du voyage, sont bien souvent les meilleurs.

De Maximi. J'irai dormir chez vous

Voyager à la De Maximy c’est possible avec de l’audace

La méthode

C’est difficile de sonner à une porte et de demander un lit pour la nuit, particulièrement dans les pays moins riches. La barrière est avant tout psychologique.

La meilleure méthode, selon nos amis catalans spécialistes de la chose, consiste à être équipé d’une tente et d’un sac de couchage et à demander de camper dans le jardin. Il y a beaucoup moins de malaise de cette manière. Bien souvent, on vous proposera plutôt un coin abrité dans la maison ou même un lit.

Les trajets en bus, train, autostop… sont aussi propices pour demander plus naturellement à être accueilli avant même d’être sur place.

Il est bon de s’organiser en amont. Grâce à des rencontres agréables avec des locaux, de recommandation en recommandation, il arrive souvent qu’on trouve son hébergement par avance aux différentes étapes de son voyage. La rencontre se passera d’autant mieux que votre hôte aura eu le temps de se préparer à votre arrivée et qu’un ami lui aura parlé de vous.

Pensez à connaître le minimum requis de la culture du pays dans lequel vous vous trouvez : rudiments de la langue, les grandes règles de politesses, les sujets à ne pas aborder. Vous éviterez ainsi les gros impairs interculturels et profiterez au mieux de la rencontre si vous êtes invité chez les gens.

Animer la rencontre

Quand on partage une langue commune, c’est facile. Dans le cas contraire, ça peut très bien se passer aussi. Rien qu’avec quelques gestes, du papier et un stylo, c’est incroyable tout ce qu’on peut se raconter. Et puis, quand la communication est compliquée, le simple défi de parvenir à se comprendre devient un jeu très amusant.

Un petit carnet de voyage, agrémenté de photos, de dessins et de collages divers, est un support bien pratique pour raconter votre histoire.

Évidemment, si vous avez des talents artistiques, c’est le moment de les partager. N’hésitez pas à jouer un air de ukulélé, ou d’harmonica, à faire un tour de magie…

Proposer un petit jeu au moment opportun peut vous faire passer un très bon moment. Avec un jeu de cartes classique, le Dobble ou le Jungle Speed, on peut dépasser la barrière de la langue.

Rendre la pareille

Attention, faites preuve d’éthique. Ne vous imposez pas. Ne profitez surtout pas de la gentillesse des gens, surtout ceux qui sont plus pauvres que vous. Vos hôtes font déjà preuve d’une incroyable générosité en vous accueillant. Pliez-vous à leurs règles, ne leur créez surtout aucun inconfort et, autant que possible, cherchez à vous rendre utile : bricolage, jardinage, cuisine, vaisselle… En remerciement, un petit cadeau matériel original, un gâteau ou des fleurs seront toujours très appréciés. Soyez créatifs.

La sécurité

Ne sonnez pas aux portes dans les zones mal famées. Ne pénétrez jamais dans une propriété privée. En repérant certains détails extérieurs des maisons, on peut parfois deviner qui y habite. Privilégiez les familles et les couples, c’est plus sûr.

Si vous restez plus d’une nuit, laisser son sac ne pose normalement pas de problème. Vos hôtes se sentent responsables et ils ne vous voleront pas. Évitez tout de même d’exhiber vos objets de valeur.

Aller plus loin

Si vous comptez voyager de manière « très roots », en mode hébergement improvisé chez l’habitant, alors on vous conseille vivement La Bible du Grand Voyageur, un excellent livre écrit notamment par un des gars de l’émission « Nus et culottés » et Anick-Marie Bouchard, une grande auto-stoppeuse.

Vous y trouverez un chapitre hyper détaillé de plus de cinq pages à ce sujet.

Il y a aussi des tas d’excellents conseils très techniques pour préparer un voyage à très petit budget dans l’esprit de notre site.

Camping

Camper est une manière de voyager à moindres frais. Dans les pays développés, on trouve souvent des espaces dédiés, même en ville, équipés de toutes les commodités. C’est beaucoup moins courant dans le reste du monde, mais on peut toujours camper chez l’habitant, comme évoqué plus haut, ou encore autour des hôtels, faire du camping sauvage dans la nature ou même en ville.

Camper autour des hôtels et guest houses

À la campagne, les hôtels et guest houses sont parfois entourés de grands espaces verts. On peut sans trop de problèmes, demander de poser sa tente gratuitement, ou négocier un bon prix. Vous pourrez utiliser les toilettes et la douche et la journée vous pourrez faire garder vos sacs à l’intérieur.

Camping sauvage

Le camping sauvage se pratique en dehors des sites dédiés.

Au niveau légal

Selon le pays la législation diffère beaucoup. Au Danemark, c’est totalement illégal. Aux États-Unis c’est autorisé partout où une interdiction n’est pas spécifiée. Dans les pays scandinaves, on est autorisé à camper presque partout. En France, les zones de l’espace public où le camping sauvage est clairement interdit sont spécifiées dans la loi ou par arrêtés municipaux. C’est le cas des réserves naturelles par exemple ou encore des bords de routes. Partout ailleurs, c’est autorisé.

Il faut se renseigner pour connaître les limites imposées par la loi dans chaque pays.

Au niveau humain

Sachez que le camping sauvage est généralement une pratique mal perçue près des lieux fréquentés. On est plus tranquille en se faisant discret. Pensez à toujours demander la permission avant d’installer votre tente sur un terrain manifestement privé.

En ville

Seuls les voyageurs les moins fortunés et les plus audacieux vont jusqu’à dormir dehors en ville. Eux-mêmes ne font du camping sauvage qu’en dernier recours, lorsqu’ils n’ont pas pu être autorisés à poser leur tente sur le terrain d’un particulier et qu’ils n’ont pas les moyens ou la possibilité de trouver un hébergement en dur.

Il faut songer à la sécurité et au confort minimum. Pas facile de trouver en ville un coin bien discret, abrité, suffisamment propre et dans une zone qui n’est ni mal famée ni fréquentée par des fêtards imbibés d’alcool. Ce n’est pas une partie de plaisir d’errer à la recherche d’un tel endroit à la nuit tombée. Mieux vaut aussi éviter la police, assez rarement sympathique avec les campeurs de l’extrême.

Vous l’aurez compris, la situation est plutôt à éviter. C’est pourtant le quotidien de beaucoup d’exclus. Avec un peu d’insouciance, l’expérience est parfaitement surmontable pour le voyageur vagabond. On peut même y trouver la satisfaction de s’échapper du système, une bouffée de liberté.

Camping sauvage à New York

Camping sauvage à New York. Mieux vaut être plus discret pour éviter la police.

Crédit : @superamit

Hébergement contre travail

Offrir son travail contre un hébergement est plus qu’un moyen d’avoir un lieu ou dormir.

Cela permet de s’intégrer dans un groupe de voyageurs comme vous et dans une communauté locale. C’est une parenthèse dans le voyage habituellement très enrichissante et, en général, gratuite.

Il faut pouvoir rester au moins plusieurs jours et le plus souvent plusieurs semaines, voir plusieurs mois, pour pouvoir saisir les opportunités.

Les occasions d’hébergement contre travail sont très variées, on vous liste quelques idées ci-dessous :

Le wwoofing

Le wwoofing : consiste à travailler dans des fermes biologiques, quelques heures par jour, contre l’hébergement et les repas. On trouve les annonces en s’inscrivant sur le site officiel du pays dans lequel vous vous trouvez. Il faut payer une cotisation, mais elle est raisonnable.
Voir le site officiel wwoofinternational

Chantiers participatifs

Les chantiers participatifs sont l’équivalent du wwoofing dans le monde de la construction. Vous travaillez à un projet d’écoconstruction contre hébergement et nourriture.

  • Twiza : La plateforme communautaire française des chantiers participatifs

Travailler dans une auberge de jeunesse

Il arrive assez communément qu’une auberge de jeunesse propose aux visiteurs un lit gratuit et même parfois un peu d’argent en plus pour travailler quelques heures par jour. Il s’agit communément de faire le ménage et de s’occuper des draps, parfois de tenir la réception.

Helpx, Workaway, petites annonces de travail non rémunéré

Helpx est un listing en ligne de fermes bio ou non, de particuliers, B&Bs, d’hôtels ou même de voiliers, etc. qui invitent les volontaires à échanger leur aide sur du court ou du long terme contre l’hébergement et la nourriture. Vous l’aurez compris, on y trouve vraiment tout et n’importe quoi.

  • Helpx : Le site de référence entièrement gratuit
  • Workaway : La copie de Helpx, version payante, mais c’est bien mieux fait ergonomiquement.

Le volontariat

Il s’agit d’offrir de travailler de manière solidaire pour aider des organismes d’utilité publique oeuvrant dans le domaine social, le développement ou encore pour la sauvegarde de l’environnement… En s’y prenant avant le départ ou bien directement sur place, on trouve de nombreuses possibilités, très variées de faire du volontariat.

Voyager de manière solidaire c’est bien, mais ça doit être pratiqué de manière réfléchie et éthique. D’une manière générale, le volontariat implique un engagement sur la durée, généralement de plusieurs mois. Le volontariat sous contrat demande même au moins six mois. Pas facile de trouver ce temps pendant un tour du monde.

Sachez que le volontariat international est devenu un véritable business. De nombreuses sociétés, à but lucratif, se proposent de vous trouver un poste de bénévole. Beaucoup d’associations vous demandent aussi de payer pour travailler gratuitement. Cela peut être acceptable dans la mesure où votre présence peut coûter de l’argent. Mais attention, il arrive souvent que votre travail ne soit pas réellement apprécié et que l’on vous cantonne à des tâches plus ou moins inutiles et que l’intention première soit de récolter l’argent que vous apportez. C’est particulièrement fréquent dans les associations oeuvrant dans la protection des animaux.

Pour éviter les arnaques, préférez donc les associations qu’une personne de confiance vous recommande, un volontariat sous contrat, ou rendez vous plutôt sur place avant de vous engager depuis l’étranger.

Pour aller plus loin :

  • Notre dossier ultra complet sur le volontariat
    : Le volontariat est un sujet très vaste. Ce dossier est sans aucun doute le plus complet que vous pourrez trouver sur le sujet. Vous y trouverez comment trouver des offres de mission, bien les choisir, et comment éviter les nombreuses arnaques.

Gardiennage de maison

Certains propriétaires font appel à des bénévoles pour garder leur logement quand ils s’absentent trop longtemps.

Cette pratique est connue sous le nom de « home-sitting », ou « house sitting », les gardiens sont donc des « home-sitters ».

L’intérêt pour le propriétaire est de ne pas laisser son logement vide à la merci des cambrioleurs, mais aussi, bien souvent, d’avoir quelqu’un pour s’occuper des animaux ou encore faire du jardinage.

Pour le home-sitter, la motivation n’est pas pécuniaire. Il n’y a pas d’argent impliqué dans cet échange de service. Pour lui, il s’agit d’être logé gratuitement et c’est déjà beaucoup, surtout que les gardiennages se font le plus souvent dans de belles maisons. Pour le tourdumondiste, c’est une excellente façon de voyager de manière confortable, en prenant son temps et sans dépenser un sou.

Le house sitting est encore peu répandu dans le monde. C’est en Europe et en Amérique du Nord que l’on trouve l’essentiel des opportunités.

Plusieurs sites mettent en relation les propriétaires et les home-sitters. Les candidats au home-sitting étant nombreux, la plupart des sites demandent une cotisation pour pouvoir contacter les propriétaires.
House carers, Trusted House Sitters, Mind my House, Nomador

Annonce gardiennage de maison en Irelande

Offre de gardiennage de maison en Irelande sur Trusted House Sitters.

Passer la nuit dans les transports en commun

Prendre un bus ou un train de nuit permet d’économiser une nuit d’hôtel. En Asie et en Amérique latine, les bus de nuit sont très confortables et on y dort très bien. Dans d’autres pays, comme la Chine ou l’Inde, les voyageurs prennent souvent les trains couchettes. C’est aussi un super moyen de discuter avec des gens du pays.

Classe cama en argentine

La classe cama dans un bus en Argentine. C’est très confortable.

Dormir dans un véhicule aménagé

Pour les tourdumondistes en camping-car, en camion aménagé ou en voilier, évidemment, la question du logement n’est pas vraiment problématique. Attention, entre l’achat, le coût des travaux d’aménagement, le prix des traversées par bateau et l’essence, ce choix n’est finalement pas vraiment économique dans la grande majorité des cas.

Dans certains pays, les tourdumondistes moyens, se déplaçant en transport en commun, décident parfois de louer un van aménagé.

Louer/acheter un van en Australie et en Nouvelle-Zélande

Dans ces pays, le van aménagé est une vraie institution. Beaucoup de backpackers en solo s’organisent dans les auberges de jeunesse et louent ou achètent un camion aménagé en commun pour un grand road trip.

On trouve de très nombreuses compagnies spécialisées dans la location et la vente de ces véhicules neufs ou usagés.

Voir nos dossiers sur la location de camping-car ou de van en Nouvelle-Zélande et en Australie.

Les bonnes techniques pour rechercher un logement

Recommandations

Au cours du voyage, vous allez faire un tas de rencontres avec d’autres voyageurs. Rien de tel que de noter les recommandations de logements de ceux qui sont déjà passés par un endroit où vous vous rendez.

Le conseil en plus

Tenir un petit carnet de recommandations permet de conserver au chaud tous leurs précieux conseils.

Recherche d’hôtels en ligne

Plusieurs sites référencent des hôtels dans le monde entier et permettent de les réserver en ligne. Il suffit de lancer une recherche filtrée géographiquement, par prix, etc., pour obtenir une liste de recommandations. De nos jours, ces sites sont très performants et même pour des lieux très reculés, peu touristiques, on obtient des réponses.

Un des avantages de ce système est que chaque recommandation est accompagnée de commentaires de clients, ce qui est très pratique pour bien choisir. Et puis, on peut réserver directement en ligne.

Les conseils en plus

Le prix en ligne est souvent moins cher que celui que vous payeriez sur place en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et Nouvelle-Zélande. Attention, partout ailleurs dans le monde, c’est plus souvent le contraire, on a des prix plus avantageux sur place.

Méfiez-vous des commentaires. Il y en a beaucoup de faux, destinés à améliorer la réputation d’un hôtel sur les sites de recherches. Les commentaires très standards sont suspects. Faites plutôt confiance aux commentaires qui semblent très précis, avec des anecdotes.

Allez hop, on remet les liens utiles ici : TripAdvisor, Booking, Agoda, Hostelworld, Aubergesdejeunesse.com

Les guides de voyage papier

La solution classique consiste à utiliser un bon vieux guide de voyage, du type Routard ou Lonely Planet, correspondant au pays dans lequel vous vous trouvez. Pour chaque lieu, ces livres listent un certain nombre d’hôtels, selon le budget, accompagnés d’une petite description, de l’adresse, du numéro de téléphone et du site Internet. Ces hôtels sont généralement situés sur une carte.

On trouve toujours le Lonely Planet dont on a besoin dans les aéroports. On peut aussi le télécharger par Internet puis le faire imprimer. Il n’est donc pas utile de s’encombrer avec plusieurs guides papier achetés avant le grand départ.

Les conseils en plus

Quand un hôtel apparaît dans le Lonely Planet ou le Routard, il a soudainement plus de succès et son prix augmente.

Pour trouver un petit hôtel un peu plus tranquille, sympathique et plus économique, une bonne technique consiste à chercher autour des recommandations des guides, en se baladant tout simplement et en prenant le temps de s’écarter un peu de la zone hôtelière.

À quel point anticiper la recherche d'un logement ?

En général

Généralement, quand on arrive dans un lieu (surtout les grandes villes), on réserve son logement la veille, c’est généralement suffisant. Ça permet d’avoir l’esprit tranquille quand on débarque. Une fois installé, rien n’empêche de partir ailleurs le lendemain si on le souhaite. On reste flexible.

Évidemment, parfois, il est nécessaire de s’y prendre un peu plus à l’avance, comme quand un évènement particulier se déroule dans le lieu. Pour le Carnaval de Rio, par exemple, il est sage d’organiser son hébergement longtemps avant.

Aujourd’hui la « formule Ryanair » s’est bien installée dans l’univers de l’hébergement. Les prix des nuits fluctuent automatiquement d’un jour à l’autre selon le taux de remplissage. Le système est déjà omniprésent et il est devenu la norme dans le monde dans l’univers des hôtels et des auberges de jeunesse. Nous, on déteste ce principe puisqu’il impose aux voyageurs de réserver pour obtenir le meilleur prix. Ceci-dit, particulièrement dans les pays « pauvres », on trouve encore des hébergements qui ne sont pas encore passés à la mode Internet. En se mettant en mode improvisation, on peut aussi trouver des hébergements au meilleur prix.

En mode improvisation

Avec un sac suffisamment léger, on doit pouvoir marcher une petite heure avec ses bagages sans peine. Dans les villages ou les petites villes suffisamment touristiques, c’est la plupart du temps très simple de trouver un logement sur place sans avoir réservé. On y trouve souvent une concentration d’hébergements bon marché dans une même zone. On passe simplement visiter en se déplaçant à pied et on s’installe si le lieu convient. On garde ainsi la possibilité de comparer.

Une stratégie simple et efficace consiste à repérer dans un guide papier ou Internet une zone où se trouvent pas mal de petits hôtels dans son budget. Le Routard et le Lonely Planet ne listent qu’une poignée d’adresses. En allant voir par soi-même, on découvre très souvent d’autres hôtels qui n’apparaissent ni dans les guides, ni sur Internet. Pourtant, ils sont parfois moins chers, plus sympas et confortables.

Cette technique n’est pas toujours facilement applicable dans les grandes villes où les distances sont souvent trop grandes entre les différents hôtels et auberges de jeunesse, mais ailleurs, c’est comme ça que s’y prennent la plupart des backpackers.

Négocier le prix

Il est normal dans beaucoup de pays de marchander le prix de votre hébergement. Si vous êtes plusieurs, c’est plus facile. Plus vous prenez de chambres et plus vous allez rester longtemps, plus vous pouvez vous permettre de faire baisser le prix.

Il sera aussi beaucoup plus facile de négocier hors-saison, quand les hôtels sont à moitié vides qu’en haute saison. Bien sûr, pour négocier, il faut se rendre sur place. On ne marchande pas facilement par téléphone et pas du tout par Internet.

Quand on a des enfants

Pendant un tour du monde, à moins que les enfants ne soient vraiment grands, les parents partagent toujours leur chambre avec les enfants. On économise ainsi de l’argent, même si c’est au détriment de l’intimité.

L’intimité des parents

Pas facile dans ces conditions de conserver une vie sexuelle. Rassurez-vous, on trouve de temps à autre l’occasion pour un petit câlin. Le petit est en train de jouer avec un enfant d’une autre famille de tourdumondistes sous bonne garde. Voilà peut-être le moment idéal ?